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Pour cette nouvelle année de votre vie :

Pour cette nouvelle année de votre vie, je vous souhaite d’être simplement vous même, tous les autres sont déjà pris, n’est-ce pas???

Et un joli conte en prime,   Alessandro Jodorowsky : La sagesse des contes :

 

Un jour, une femme va voir un sage et lui dit mon maître m’a conseillé de vous rencontrer parce que vous lui êtes supérieur. Il m’a donné un mantra, mais je voudrais que vous m’en donniez un autre.

Ah oui ! Et quel est ce mantra ? Demande, le sage

C’est « Om Mani Padme Hum »

Ton maître veut-il que je t’en donne un autre ?

Oui, il m’a dit que vous pourriez me donner un mantra qui me corresponde parfaitement.

Bien, dorénavant, ton nouveau mantra sera « Om Mani Padme Hum » conclu le sage.

 

Martine, une amie n’aimait pas son prénom et voulait en changer. Alors elle me demande de lui donner un nouveau prénom. Je lui dis :

Ce sont les gourous qui donnent les prénoms. En faisant cela, ils prennent possession de toi. Si quelqu’un te baptise, il devient automatiquement ton père et ta mère. Alors fais bien attention, nos propres parents ne nous suffisent-ils pas ?

Mais Martine insistait: 

– Tu as raison, mais donne-moi un prénom

– Bien si tu n’en démords pas, je vais t’en donner un par pure amitié.

Que penses-tu d’Alma ? Alma c’est Âme,  ce prénom m’est venu à l’esprit instantanément. Martine pas très enthousiaste repars avec

15 jours plus tard, elle dit, tu sais, Alma ne me plait pas vraiment, 

– Que dirais-tu alors d’Arima.

Arima, c’est très bien. Ah oui cela me plaît

 

Puis elle repart en s’appelant  Arima. Mais une demi-heure plus tard non cela ne me va pas, et ainsi de suite jusqu’à ce que un jour elle revient,  déçue, et désolée de ne pas trouver le prénom qui lui plaît. 

– Je lui dis alors je pense que tu attends de moi quelque chose de spécial.

Alors j’ai fait ce que faisait 1 maître zen.

 

Quand on lui posait une question, il ne répondait pas tout de suite, il respirait profondément entrait en lui-même et attendait le temps qu’il fallait pour qu’une réponse surgisse.

Je suivis son exemple et une réponse m’a été donnée :

 

– Je te donne maintenant ton prénom définitif. Quoi qu’il arrive il te faudra l’accepter. Et es-tu d’accord ?

-Oui, 

– A partir de maintenant, une nouvelle vie commence pour toi, je te baptise Martine.

D’abord surprise, elle s’est mise à sourire très satisfaite, c’était exactement le prénom qu’elle cherchait.

 

Parfois, nous cherchons à être reconnu par le père. Nous ne voulons pas qu’il nous change. Nous voulons juste qu’il nous reconnaisse comme ce que nous sommes, c’est-à-dire un vrai bijou.

Le sens de la famille

J’ai un peu d’mal à imaginer la vie sans mes proches
Quand j’dis un peu d’mal en fait j’l’imagine pas du tout
Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches
Sans eux j’suis pas entière, j’les veux pas loin souvent partout
Avec eux, on n’a pas peur du silence, on n’a rien à s’prouver
Une sorte d’équipe sans remplaçant, sans capitaine
Dans cette équipe tu ris, tu râles, tu progresses, tu veux rester
Très loin du star-système où tu restes tard, si t’aimes
Si jamais j’devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour
J’n’aurais besoin que d’leur présence pour que la vie reste facile
Peu importe c’qu’il y a sur la table, c’qui compte c’est qui il y a autour
C’que j’ressens, je veux leur dire, j’crois qu’j’ai l’sens de la famille
J’ai un peu d’mal à imaginer la vie sans mes proches
Quand j’dis un peu d’mal en fait j’l’imagine pas du tout
C’est avec eux qu’j’avance de la sérénité plein les poches
S’ils ne l’partagent pas avec moi, aucun bonheur ne vaut l’coup
Et à l’inverse, il n’y a rien qui n’me fasse plus de peine
Qu’imaginer leur visage au moment où ils ont appris
Que mes 20 ans seraient cruels, que mon avenir s’annonçait terne
Le drame ça s’partage, mais ça n’apaise pas l’esprit
Ils m’ont transmis tout c’que j’aimerais transmettre à mon tour
C’est grâce à eux si j’suis en paix et que j’pars pas en vrille
Leur humanité est sans trompette, leur bienveillance sans détour
C’que j’leur dois, je veux leur dire, j’crois qu’j’ai l’sens de la famille
Évidemment quand t’es maman, ton cœur explose et pour toujours
On t’confie le rôle ultime, celui qui t’change viscéralement
Tu savais pas qu’c’était possible de générer autant d’amour
J’trouve pas d’mots assez forts, c’est tellement, tellement
Évidemment quand t’es daron, toutes les cartes sont redistribuées
Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang chaque seconde
J’n’ai plus qu’eux comme certitude, il va falloir m’habituer
J’ai découvert les liens invisibles et les plus solides du monde
Les enfants c’est des galères qu’on pouvait même pas concevoir
Ils nous rendent complètement ou-f, mais en un sourire, on vacille
T’as qu’une envie, c’est qu’ils s’endorment et dès qu’ils dorment tu veux les voir
Eh ouais on est devenus ceux qu’on chambrait, j’crois qu’on a l’sens de la famille
Et le sens de la famille, c’est aussi l’sens de l’amitié
Je peux t’présenter des frères et sœurs qui n’ont pas l’même sang
Frères d’espoir, sœurs de cœur, frères de galère ou d’quartier
Faire des projets d’adultes dans des cerveaux d’adolescents
La famille c’est aussi ceux qui sont devenus essentiels
Ceux qui t’connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent
Ceux qui t’parlent la bouche fermée parce que l’cœur s’en mêle
Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout l’cortège
D’abord un dessin animé? (Repose-toi bien ma chérie, à bientôt)
Et ça que tu veux dire? (Sœur, rappelle s’te plait)
Bonjour parrain, merci pour le cadeau
Tu vas manger, vas-y viens, j’t’attends
Salut on est en voiture (on arrive, bisous bisous)
J’suis trop heureuse pour toi ma sœur
C’est toi qui m’emmènes au foot mercredi?
Rentre vite s’te plait, j’ai trop envie d’voir le dernier épisode
Ouais frère, rappelle-moi j’crois qu’j’ai trouvé une bonne idée pour le clip
Les sales cons passent mon reuf
T’aime, tiens mon cœur (moi je t’aime, t’aime)
D’abord on va à la séance de 19h30 et après on mange
Ma sœur, t’es où?
Papa, on peut manger devant la télé ce soir?
Que, j’ai froid