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Recherche transgénérationnelle et processus alchimique : Rencontrer votre ancêtre guide.. Pourquoi??

Nous le savons tous aujourd’hui, le processus transgénérationnel nous conduit parfois à découvrir ce qu’ont vécu nos ancêtres, et plus particulièrement certains secrets de leurs vie qu’ils ont souhaité nous cacher.

Par exemple, ne jamais laisser son enfant accéder au livret de famille, aller soi même en mairie quand il a besoin de refaire ses papiers d’identité et ainsi lui cacher la date du mariage exacte du mariage..

Ce qui lui ferait comprendre que au moment du mariage la jeune femme était enceinte.

Autre exemple découvrir que son père ou sa mère, avait déjà été marié avant cette union qui a vu notre naissance.Ainsi le premier lit est passé sous silence, souvent oublié et en toute logique, il faudra se poser la question de savoir si des enfants sont nés de cette union, et surtout ce qu’ils sont devenus.

Apprendre lors de la lecture d’un acte de mariage que le père est « empêché » ce qui va nous renvoyer à une incapacité de présence ( plus qu’à une absence) due sans doute à une hospitalisation longue ou un internement, soit en hôpital psychiatrique, soit en prison.

Ces découvertes vont venir heurter le roman familial que nos parents et grands parents nous racontent, et qui parfois sert à endormir notre curiosité, toute légitime, d’ailleurs car les enfants sentent parfaitement et savent très bien quand les parents racontent des histoires fausses, retiennent la vérité ou sont les difficulté sur les réponses à apporter à leurs enfants.

Ou ce roman apporte de la beauté là où il y a la difficulté, le chagrin et la peine, et parfois , le malheur voire l’horreur.

Pourtant, d’une manière ou d’une autre, nos enfants finissent pas découvrir ce qui est réellement arrivé à notre famille. Nous pouvons l’expliquer par la télépathie dont sont dotés les enfants , comme le soulignait Freud, par l’épigénétique dirions nous actuellement, car les découvertes en neurosciences et en génétiques sont à ce point affinées que cette notion se démocratise largement et chacun de nous, concerné par cette recherche qu’est le Transgénérationnel ou la psychogénéalogie le sait bien maintenant,

De même, il est important de donner à un enfant toutes les informations sur son origine, car comment se diriger dans notre vie si nous ne savons d’où nous venons. Ce roman familial est notre matière brute de départ. Nous allons, dans un travail en psychogénéalogie, tout d’abord, donner la structure de notre histoire et réveillant le Juge de paix qu’est l’État Civil, afin de dessiner au plus juste l’arbre généalogie que notre famille.

Les dates ne peuvent cacher ce que nous avons évoqué plus haut, à savoir la réalité de la vie de ma famille. et que quand mes parents ( par exemple) se sont mariés ma mère m’attendait.

Ainsi de la même manière que l’alchimie travaille à partir d’un matériau brut, et tente d’accéder à la lumière, le travail en psychogénéalogie, nous permet d’accéder à la lumière de la réalité, et nous offre la compréhension de ce qui n’a pu être achevé des ressources de nos anciens et qui deviendront ainsi, la mémoire de notre futur, car il nous appartiendra sans doute de conduire à son terme une exploration de vie induite par nos arrières grands parents. Nous sommes tous la concrétisation du projet de vie de nos arrières grands parents.

Le travail dans le monde du transgénérationnel ouvre un large, très large éventail de possible. Tous reliés dans l’immensité de l’Universelle expression de la Vie..

Nous en sommes tous individuellement le microcosme, d’un macrocosme qui nous montre le chemin à suivre et la puissance du but.

Je compare volontiers l’entrée en psychogénéalogie à la quête de l’alchimiste, qui commence avec la recherche de cette matière première. La nôtre est là, à notre entière disposition dans notre inconscient et dans les registres de l’état civil. Le second va éveiller le premier.

Jung nous a ouvert ce chemin de comparaison, car, dans la lecture des rêves de ses patients, il a mis en évidence cette expression inconsciente donc puisque rêvée, des symboles de l’alchimie. Mais sans doute aussi, car ils sont des expressions archétypales de nos inconscients. Alors ce chemin de découverte de notre histoire dans cette incarnation, consiste souvent à transformer le plomb de nos mémoires en or de notre futur. Richesse infinie qui ouvrira sur des lendemains plus légers, et ouverts à d’autres découvertes. En ce sens, notre passé contient toutes les informations utiles à notre devenir.

La vile materia prima de l’alchimiste est présente partout, à disposition totale de qui sait regarder, et sous des apparences multiples elle se révèle unique et indifférenciée. Ainsi l’œuvre que nous ouvre le transgénérationnel commence-t-elle par la connaissance la plus fine possible de notre origine et le début se nomme parfois, douleur, difficulté à trouver sa place, tristesse non définie, traumatismes mélancolie, et nos consultants entrent alors en recherche de leur histoire par la psychogénéalogie.

Ce sera la 1ère phase, de ce grand œuvre, qui débute aux portes des mairies ou par les registres numérisés sur l’écran de nos ordinateurs, dans la lueur de nos écrans, car tout cela se fait beaucoup la nuit. Moment privilégié de la manifestation notre inconscient. Addiction subtile mais puissante de ce savoir qui prend forme sous nos yeux : la signature de nos anciens..

Ce moment du travail peut être qualifié d’œuvre au noir.

A ce stade, nous sommes vraiment alors dans le brouillard, parfois même incapable de bien comprendre un acte, et je ne parle pas là de la lecture de ces paléographies, si jolies d’ailleurs, utilisées par les ancêtres de nos officiers de l’état civil. Écritures ampoulées d’une encre parfois délavée, ou pattes de mouches illisibles sur les registres paroissiaux, piquetés de taches d’humidité, abréviations incompréhensibles à des yeux modernes, et des cerveaux d’aujourd’hui, tout habitués à des textes proprets dans des polices très identifiées. Nous allons alors passer des heures nombreuses de nos nuits blanches à chercher un acte, qui mettra des mois à s’ouvrir enfin à nos yeux fatigués.

Il faut aussi dans ce passage parler de la calcination , du feu qui purifie nos illusions, nos façons de voir notre histoire, passage parfois très douloureux, car il convient de comprendre que la douleur a une racine réelle.

Traumatisme, violence, putréfaction, et les mots des consultants sont là, « ça sent mauvais tout cela! » « Tout ce que je croyais s’efface, et autre chose s’installe » . Décomposition d’une image fausse ou faussée pour laisser place à tout autre chose.

Notre intérieur se transforme en chaos et nous avons mal, la tristesse, la colère le chagrin et aussi la peur nous occupent et nous colonisent, parfois nous avons le sentiment d’être revenu à ce temps de douleur, même s’il est celui de nos ancêtres, tant cela habite nos mémoires. Alors, dans un geste d’impuissante colère, nous rejetons tout cela, loin de nous, le plus loin possible, pour un temps, pour un temps seulement car là, à l’intérieur de nous, dans ce lieu en nous que nous entrevoyons à peine, souffle le feu, brûle le besoin d’entrer en paix, et la certitude qu’il existe une autre façon d’être au monde.. ..Mélancolie d’un temps plus doux dont nous avons gardé la mémoire, mais cette mélancolie est pour moi bienheureuse, car elle ouvre à un chemin tout neuf, à une fertilité invisible encore à ce stade, mais réelle et le thérapeute accompagnant le sait bien, il saura maintenir vigilante la flamme du désir de vie de son consultant.

A ce stade nous allons traverser la phase de l’œuvre au blanc, notre conscience se modifie, s’ouvre à une nouvelle dimension et se nettoie des scories de nos croyances et de nos illusoires connaissances.

Voici que s’éveille, dans cette étape de discernement, ce que nous, Souvent, nous Oublions à l’Intérieur de nous, le SOI. Dans la mesure où nous comprenons les projections de nos parents auxquelles nous avons répondu favorablement dans un premier temps de notre vie, qu’elle qu’en soit la longueur, dans la mesure où nous acceptons de nous en débarrasser, nous allons désencombrer notre espace intérieur et laisser la place disponible à l’apparition de ce que nous sommes.

Pour Jung, le SOI est la Source et l’Origine de notre Intériorité, aventure formidable de notre existence psychique.

De même que nous traversons différents niveaux de conscience depuis la conscience la plus animale, dont certains malheureusement sortent très tard dans leur existence, jusqu’à la conscience la plus subtile, celle d’un plan sacré duquel nous sommes nous tous les rouages les plus affinés, de même cette phase que l’on peut assimiler à l’Oeuvre au jaune, devient-elle une phase d’épuration, de tri, de finesse dans ces choix car nous allons, dans l’intuition la plus profonde, garder les outils nécessaires à notre devenir.

Et toute la légèreté, la finesse, la subtilité viennent de cette intuition, présente et discrète de ce que nous avons à devenir. Nous sommes dans le point du jour, dans le point de notre premier jour, ce lieu de naissance de ce monde dans lequel il faut, à la fin que nous comprenions notre rôle et de quoi nous sommes, nous êtres humains, la forme symbolique, puisque tout langage n’en est qu’une manifestation. C’est à peu près à cet endroit du travail de transgénérationnel que se déploie cette phase étonnante de la recherche de notre ancêtre guide. Dans cet espace que ces 3 étapes viennent d’ouvrir, notre inconscient apporte des informations que nous sommes prêts à entendre. Nous sommes passés par l’intégration de notre ombre, dans le sens de nos difficultés mais aussi de tout ce qui est caché, nous avons trouvé au travers d’une lumière doré la capacité à garder ce qui peut nous permettre d’avancer encore, ou le piège dans lequel je peux me fourvoyer. car qu’il est facile de se laisser berner par le reflet, de projeter encore des désirs de puissance plutôt que de laisser agir en nous la Vie dans toute sa puissance. L’œuvre au rouge permet d’accéder à une étape d’émerveillement de la compréhension de l’arbre. Jusqu’à présent, nous le construisons, le révélons dans la réalité de de son vécu, de ses expériences, de ses traumatismes et la profondeur de leurs conséquences; Nous avons, grâce entre autre, au travail d’écoute conduit par les psychophanies, rendu hommage à ces vies qui se sont déroulées avant la nôtre, celle de nos anciens dans leurs limites, et leurs empêchements et souvent nous avons pu apporter à ces souffrances une consolation ou parfois aussi des espaces de rédemption. Et dans cette dernière partie nous recevons, de l’arbre, ou de l’inconscient de l’arbre, la capacité à créer. Cela vient de notre inconscient, du fait que nous le laissons nous dire depuis plusieurs mois déjà, l’histoire et les finesses de notre arbre, il sait maintenant que nous l’écoutons. Nous sommes plus sensibles aux synchronicités, et nous tenons compte de ces petits et si nombreux messages que la Vie nous envoie pour baliser notre chemin.

Avec la création de l’ancêtre guide, l’arbre nous donne la possibilité d’entrer en création. Nous allons créer un outil pour créer. C’est l’endroit le plus époustouflant de ce travail, nous devenons créateur à partir des mémoires et des inconscients du passé de notre famille, nous devenons créateur de notre futur. Co-créateur plus précisément, car nous acceptons enfin que la vie agisse à travers nous. La vie, le Sacré, le Divin, comme vous souhaitez le nommer, . Ce qui reste à voir est ce changement de personnalité pour tous, car nous acceptons enfin d’entrer en « réalisation de SOI ». Ce n’est effectivement plus moi qui compte car en entrant en réalisation de soi, j’œuvre à la Réalisation du SOI, en conscience, dans la réalité de mon histoire, et la compréhension de l’amour circulant.

Ainsi si je veux résumer ce travail de l’ancêtre guide : Par la construction de l’arbre, que j’appelle souvent la Danse de l’arbre, je brûle les identifications auxquelles j’ai accepté de répondre selon les

projections de mes parents à mon égard. Cette première victoire apporte la paix du cœur un regard plus juste sur notre présence.

Calcination ; Parce que je peux maintenant me replacer au cœur de ma propre existence, se pose à moi la nécessité de revisiter toutes mes croyances et d’abandonner certaines de ces béquilles auxquelles j’étais identifiée en toute rigidité, sans état d’âme. Dans une telle liberté, je choisis mon propre cheminement, même s’il est difficile.

Solution : Dans cette responsabilité de mes choix et de leurs conséquences, je peux voir mon état réel et ma psyché se montre dans ses fragilités et ses forces, et se place dans la relation au monde, c’est un processus d’individuation.

Coagulation : Par ce même processus, je comprends les cycles et les répétitions de mon arbre mais aussi de ma vie, que je peux enfin voir, je peux aussi les comprendre et leur apporter une autre voie. Je peux devenir spectateur de ma vie, en évitant le danger de la dissociation. Je deviens Veilleur. ce n’est pas si simple ni si facile, La répétition cessera d’elle-même.

Sublimation : Il y a donc des temps de fin de souffrance et des temps de début d’autres vécus, plus ou moins sublimés, plus ou moins faciles, mais passionnants car je vois enfin comme le Soi peut être ligoté, empêché, abîmé voire fracassé.

Ici la question D’Être ou de ne pas Être prend tout son sens. Voir nos ego centrages, nos limites, nos mise en résistance et en protection, un système de survie…

Mortification : Par le travail de l’ancêtre guide, j’intègre ces fonctions importantes que Jung nous explique, et auxquelles je me suis plus ou moins identifié, puisque jusqu’à présent elles m’ont sauvé la vie, qui sont la Pensée, l’Intuition, le Sentiment et la Sensation. Elle sont indispensables toutes 4 à même hauteur.

La sensation me dit que quelque chose existe, la perception, la pensée me dit ce que c’est, le sentiment me dit l’effet que cela me fait, et l’intuition d’où elle vient et ce que cela va devenir.

Tout cela posé et bien différencié va servir de nourriture à la phase de réactivité qui s’exprime par l’écriture en premier lieu, dans un processus de création littéraire et poétique à partir des données de

notre inconscient. et en second lieu dans l’acte de passage, qui marque formellement le pont entre deux états, et l’utilisation que l’on peut en faire.

Démonstration parfois magistrale de notre puissance.

Je ne peux alors m’empêcher de donner la parole à Nelson Mandela

Nous n’avons pas peur de ne pas être à la hauteur.

Notre vraie peur est d’être trop puissant.

C’est la lumière qui est en nous, pas les zones d’ombres qui nous terrifie le plus.

Car, qui sommes nous pour ne pas être ce que nous sommes?

Qui sommes nous pour être si brillants, si formidables, si talentueux, si plein de ressources?

En fait, pour qui vous prenez vous pour ne pas l’être?

Vous êtes fils et filles de Dieu.

Jouer les petits ne rend pas service au monde.

Se déprécier pour conforter les autres autour de soi n’a rien de très illuminé.

Nous avons tous , pas seulement quelques uns d’entre nous, tous, été créés pour

irradier la gloire de Dieu qui est en nous.

Quand nous la faisons rayonner, nous incitons les autres à faire de même.

En abandonnant notre propre peur, notre présence aide les autres à se libérer des

leurs.

Marianne Williamson pour Nelson Mandela

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Naître d’en haut

Naître d’en haut

« Nul, s’il ne naît d’en haut, ne peut voir le royaume d’Elohim . … » Jean 3
La première naissance se fait par le bas, avec de l’eau, puis la seconde se fait par le haut, avec le souffle, et la parole, eau et air, naître par la bouche qui parle.
Cette deuxième naissance, par le haut, par la parole, par le dit, ouvre le passage vers un avenir non écrit non connu, mais possible où le sujet va être créateur de sa propre histoire.
Le commencement d’un être humain c’est le désir, c’est ensuite la conception par père et mère.   Suivra le projet parental sur cet enfant à naître. Les mots, les sons accompagneront sa maturité utérine et son prénom. Puis vient la parole, en tant que « Je », la naissance de l’intérieur, du commencement.

« Certainement tout homme naît par ses parents, mais s’il n’est pas pour eux c’est qu’il n’est pas d’eux. »  Marie Balmary – Le Sacrifice interdit.
Dans certaines familles, celui qui vient, bébé fille ou garçon, arrive non pour un projet de vie de ses parents mais pour combler dans l’arbre généalogique un manque profond, un deuil inachevé, qui peut aller jusqu’à un trou dans ma mémoire de l’arbre.
Ces enfants là, on tous en commun une caractéristique: ils sont confiés aux grands parents, élevés pendant plus ou moins longtemps par les grands parents pour des raisons diverses:
Fatigue de la mère, travail, maladie, service aussi, d’une grand mère très disponible qui se substitue à la mère pour prendre soin de l’enfant.
Exemple : l’histoire de Jules, confié tout bébé à la garde de ses grands parents paternels, Edgar et Fleur,

Les raisons sont bonnes dans notre cas, la guerre  fait rage et les enfants seront sans aucun doute mieux chez les grands-parents à la campagne, Jules et ses deux petits frères vont donc s’installer à la campagne, chez les grands-parents paternels. Leur grand-père Edgar se fait appeler papa, leur grand-mère Mamère.
Ces grands parents, dans le dire,  vont donc prendre la place des parents de Jules et de ses deux frères, ce qui va provoquer une sorte de pliage transgénérationnel, la génération Jean et Amélie se retrouve effacée de son rang. Car Jean appelant lui aussi son père Papa, devient le frère de ses fils. Amélie, Mamélie, qui porte plus le dénominatif d’une grand mère que d’une mère, aura du mal à trouver sa vraie place, de mère des trois garçons,  d’épouse de Jean et de belle fille de Edgar et de Fleur.
Son beau père qu’elle aussi appelle « Papa » devient son père et sa belle mère, sa mère. Comment cela se passe-t-il alors dans sa relation avec sa mère?
Justement, Jules, le consultant ne sait rien de l’histoire de la famille de cette femme, histoire à ce jour effacée de la mémoire familiale.
Amélie se trouve alors prise dans une inversion du rôle fille/mère/grand-mère, et sœur aussi par ce fait.
Elle se positionne comme la sœur de ses garçons et restera sous l’emprise du pouvoir maternel.
Il en sera de même pour Jean, encombré de ces confusions de fils/frère/père/grand-père, il ne fera pas le métier qui l’attirait et acceptera une activité professionnelle manuelle alors qu’il souhaitait devenir historien.

Jules quant à lui, consulte pour trouver sa place, et réaliser son identité, tente par tous les moyens de refuser l’héritage familial sans comprendre les rouages profonds de ce rejet, qui hante toute sa vie et l’empêche lui aussi d’être heureux dans ses relations amoureuses et dans sa vie professionnelle. De plus, toutes ses tentatives pour devenir père vont échouer.
Dans de nombreux cas comme celui-ci, qui s’écoule sur trois voire 4 générations, on trouve une violence des mères sur les enfants, les siens ou ceux des autres.  F Dolto nous le dit : « le déni d’une génération fait le délire de la génération suivante ».
« Aucune génération n’est capable de cacher des processus psychiques d´une importance particulière à la génération suivante » nous dit Freud dans Totem et Tabous. Dans cet ouvrage, Freud pose la notion de la Loi, c´est-à-dire ce qui est à la base de la transmission de ce qui rend possible la vie dans une société humaine, ce qui nous relie à l’énergie du père.

Un autre cas dont le dénouement est plus heureux car non enkystée dans plusieurs générations,  nous parle des conséquences de ces confusions transgénérationnelles.
Victor est père de deux enfants, marié à Sandra, son couple bat de l’aile et finit par se séparer.
Victor s’installe alors chez sa mère, elle-même séparée, dont il occupe le canapé et installe ses deux enfants dans la chambre qu’il occupait lui-même enfant.  La situation s’installe dans le temps et quelques années passent.
Victor mène une vie de jeune homme, sort avec des amis, joue dans une équipe de rugby et ne rate aucun entraînement ni aucun match.
Sa vie amoureuse est assez terne, mais il ne s’en inquiète pas, il a ses copains de rugby. Quant à sa vie professionnelle, il a obtenu un poste d’informaticien au sein de l’entreprise

 

Noëlle Lamy