Quand la psychogénéalogie complète le bilan de compétences Le bilan de compétences est un cadre structuré qui permet de faire le point sur ses compétences, ses talents et ses envies professionnelles. Toutefois, certaines questions essentielles restent parfois en suspens : pourquoi je n’arrive pas à m’épanouir dans ma carrière ? Pourquoi ai-je l’impression de ne pas être à ma place ? La psychogénéalogie, en complément, peut apporter des réponses à ces interrogations profondes.

Dans un monde où les trajectoires professionnelles se redessinent sans cesse, le bilan de compétences, tel qu’il est défini par le Code du travail, reste un outil essentiel pour réfléchir à son parcours, ses talents et ses aspirations. Mais il arrive parfois que ce processus introspectif se heurte à des résistances profondes, difficiles à identifier. En tant que consultante en bilan de compétences, j’ai souvent été témoin de ces blocages. Ils prennent racine dans des schémas inconscients que seule une exploration plus personnelle permet de comprendre.

C’est là que la psychogénéalogie entre en jeu. Cette approche, qui étudie l’héritage familial transmis à travers les générations, permet de révéler des influences invisibles qui façonnent nos choix de vie, y compris sur le plan professionnel. Bien que distinctes, ces deux pratiques peuvent se compléter pour offrir un éclairage unique à ceux qui souhaitent donner un nouvel élan à leur carrière.

L’influence transgénérationnelle sur le parcours professionnel

Nos choix professionnels ne sont jamais totalement le fruit du hasard. Derrière chaque décision, il peut y avoir des attentes implicites, des loyautés familiales ou encore des interdits qui se transmettent de génération en génération. La psychogénéalogie permet de lever le voile sur ces transmissions inconscientes et d’identifier leur impact.

Prenons l’exemple d’une femme attirée par une carrière artistique mais bloquée dans un métier administratif sans passion. En retraçant son histoire familiale, elle pourrait découvrir que sa grand-mère, artiste à son époque, a été contrainte de renoncer à ses rêves pour subvenir aux besoins de sa famille. Ce type de « loyauté invisible » peut expliquer un choix de carrière éloigné de ses aspirations véritables. Identifier ces schémas offre alors une formidable opportunité de reprendre le contrôle.

Quand la psychogénéalogie complète le bilan de compétences

Le bilan de compétences est un cadre structuré qui permet de faire le point sur ses compétences, ses talents et ses envies professionnelles. Toutefois, certaines questions essentielles restent parfois en suspens : pourquoi je n’arrive pas à m’épanouir dans ma carrière ? Pourquoi ai-je l’impression de ne pas être à ma place ? La psychogénéalogie, en complément, peut apporter des réponses à ces interrogations profondes.

Identifier les blocages transgénérationnels

Construire un arbre généalogique professionnel peut révéler des répétitions ou des ruptures dans les choix de métiers au sein de la famille. Ces observations permettent de comprendre des « obligations » implicites ou des rejets qui influencent inconsciemment notre propre parcours. En identifiant ces schémas, on peut choisir en toute conscience de s’en affranchir.

Révéler des talents oubliés

Les récits familiaux recèlent souvent des talents ou des aspirations enfouis. Les explorer avec l’aide de la psychogénéalogie peut réveiller chez la personne des envies enfouies ou révéler des compétences sous-estimées, ouvrant de nouvelles perspectives professionnelles.

Se libérer des poids du passé

Les dettes symboliques ou les conflits familiaux non résolus peuvent constituer des freins inconscients à l’épanouissement professionnel. En travaillant sur ces blocages, il devient possible de s’alléger, de se libérer et de s’autoriser à tracer son propre chemin.

Des outils pratiques pour un travail complémentaire

Voici quelques outils que j’intègre dans ma pratique pour accompagner ce travail complémentaire :

  1. L’arbre généalogique professionnel : Visualiser les métiers exercés au sein de la famille pour repérer les récurrences ou les ruptures.
  2. Les scripts familiaux : Identifier les croyances véhiculées par la famille à propos du travail (par exemple : « On ne réussit jamais dans les métiers artistiques » ou « Le travail doit être un sacrifice »).
  3. Les rituels de libération : Mettre en place des actions symboliques pour honorer son histoire familiale tout en s’autorisant à suivre son propre chemin.

Conclusion

Le bilan de compétences, en tant qu’outil structuré et encadré, permet d’analyser vos savoir-faire et vos motivations pour construire un projet professionnel concret. Mais en parallèle, un travail en psychogénéalogie peut enrichir cette démarche en éclairant des influences invisibles et en aidant à lever des freins intérieurs.

Ces deux approches, complémentaires mais distinctes, permettent d’allier introspection et action. Elles ouvrent une voie vers une réconciliation entre vos aspirations profondes et vos choix professionnels.

Et si explorer vos racines familiales était la clé pour libérer pleinement votre potentiel ?


À propos de l’auteure : En tant que consultante en bilan de compétences et praticienne en psychogénéalogie, j’accompagne celles et ceux qui souhaitent donner un nouveau souffle à leur carrière en explorant aussi bien leurs talents que leurs héritages familiaux. Mon approche allie structure et humanité pour vous aider à avancer en toute sérénité. N’hésitez pas à me contacter pour échanger autour de votre projet !

 

                  Patricia L. Garcin

            Praticienne en psychothérapie
Consultante certifiée en Bilan de Compétences
Praticienne et Formatrice Référentiel de Naissance®
              Praticienne en psychogénéalogie

logo-signature.png

Organisme de Formation

NDA 93 13 17275 13

L’Amour!

En 1496, le Pape Alexandre VI, considéré comme celui qui a inventé la Saint Valentin, a consacré la Saint-Valentin à la fête des amoureux. Le but des célébrations du 14 février était de permettre aux célibataires de rencontrer leur âme sœur. Déjà fin janvier, et bientôt, toutes les vitrines vont se fleurir de cœur annonçant de façon intempestive la Saint-Valentin, vous ne pourrez pas y échapper, fleuriste, chocolatier, tout vient pour vous dire ET TOI ?. Toutes ses fêtes qui viennent peut-être rappeler à certains, et/ou certaines leur solitude (Fête des pères, mères, grands-mères…), qui viennent nous interroger sur notre position sociale, familiale, culturelle.

Peut-on vivre sans amour, les très jeunes enfants privés totalement d’affection et de contacts affectifs, peuvent aller dans la dépression et voir même se laisser mourir. L’attachement, notre capacité d’être en relation, est fonction de ce que nous avons vécu enfant, que ce soit avec nos parents, ou les personnes chargés du prendre soin physique et émotionnel.

Aimer, et être aimé occupe une part et une place importante dans notre vie.

Le Docteur Olivier Soulier disait « J’ai toujours pensé que l’amour est pour chacun de nous au cœur de la guérison. le but de la vie est de grandir dans la conscience et d’épanouir ses dons, pour apporter à l’humanité et à soi notre accomplissement ».

Qu’il s’agisse de faire couple,  de vivre un célibat choisi ou subi, d’avoir des relations amoureuses  multiples,  la situation affective et amoureuse questionne souvent autour de schémas répétitifs insatisfaisants, transmis de générations en générations. Ainsi dans l’inconscient familial se jouerait il des mécanismes à l’œuvre, qui permettrait d’éclairer des blocages ou de problématiques dans votre vie affective ?..

Déjà adolescent ou jeune adulte, quel regard portiez-vous sur la relations de vos parents. Était-ce un couple amoureux? Comment fonctionnait leur couple? Quelles sont les croyances transmises au sujet des femmes, des hommes? Par exemple, peut-on s’appuyer sur un homme? Ceux-ci sont-ils comme des enfants? Toutes les femmes de ma famille finissent par se séparer….et ainsi de suite, la liste peut être longue.

Nous avons pu développer des croyances limitantes telles que : « L’Amour fait souffrir », « Toutes mes précédentes relations ont été des échecs », « J’attire toujours le même profil », « Il ou elle est trop bien, ce n’est pas pour moi », « les vraies histoires d’amour ce n’est pas pour moi, c’est juste dans les contes de fées » « Je ne trouverais jamais personne de mieux ».

La première fois, que vous avez senti des papillons dans le ventre, le cœur, ou autre, qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez croisé le regard de celui ou celle, qui va marquer votre première relation qui aboutira ou pas. Restera-t-il un prince charmant ou une princesse charmante pour toute votre vie malgré d’autres relations? Peut-être que cette personne a des traits physiques ou émotionnels avec une personne de votre famille ou de votre entourage?

Ainsi avec tous vos ressentis, nous irons explorer, les synchronicités, votre arbre généalogique. Cet arrière grand père par exemple,  pendant la guerre incorporé dans l’armée française pour prendre part à ce qui va devenir la Grande Guerre, prisonnier dès le début du conflit, il est envoyé comme main-d’œuvre dans une ferme ennemie. Il prendra ainsi la place de son opposant, dans les travaux des champs mais aussi dans le cœur de l’épouse restée à la ferme…Revenant après la libération dans sa famille, une partie de lui sera restée là-bas, n’en parlant à personne, peut-être laissant même un enfant de lui. C’est l’histoire peu commune d’un amour interdit entre un prisonnier de guerre et une femme allemande.

Ou comme par hasard, recherchant les actes de mariage, cet homme ou cette femme se mariant à 30 ans, on découvre qu’il y a eu une autre relation avant , mais que de cette relation est morte femme et enfant. La deuxième épouse porte le même prénom que la première.

Que faire ? Ai-je eu un attachement sécure ou insécure dans mon enfance, ainsi ensemble nous pourrons repérer les comportements mis en place pour empêcher toute relation affective d’aboutir. Apprendre à reconnaître les  comportements négatifs, identifier les pensées négatives envahissantes, est un premier pas vers une relation saine avec soi-même et aussi avec son partenaire.

Dominique Mathey

 
Psychogénéalogie – Psychophanie – Constellation familiale et systémique –  Signatures fréquentielles – –
Séances – Ateliers

06.14.35.77.43

https://www.notre-voix-interieure.fr/

La Psychogénéalogie : Une Exploration des Racines pour Libérer son Chemin de Vie

La psychogénéalogie est bien plus qu’une simple méthode thérapeutique ; elle est un voyage au cœur de notre héritage familial, à la découverte des liens invisibles qui nous unissent à nos ancêtres. Elle révèle l’influence des histoires, des événements, et des schémas familiaux sur notre propre existence, afin de nous libérer des loyautés inconscientes et des poids invisibles hérités de notre lignée.
À l’image d’un arbre, notre histoire personnelle est profondément enracinée dans celle de notre famille. Parfois, pour s’épanouir pleinement, il est nécessaire de revenir aux racines et de les « arroser », c’est-à-dire de reconnaître et d’intégrer les expériences de nos aïeux, leurs douleurs, leurs secrets, et leurs espoirs. Cette approche permet de dénouer les liens émotionnels qui nous retiennent, en rendant visibles les transmissions inconscientes qui influencent notre vie.
✓Comprendre et Transformer les Répétitions Familiales
La psychogénéalogie propose une lecture attentive de notre arbre généalogique pour identifier les schémas de répétition transgénérationnelle. Mariages, séparations, choix de vie, succès ou échecs… autant de parcours qui semblent parfois se répéter d’une génération à l’autre. Ces répétitions montrent à quel point des événements marquants peuvent rester en mémoire dans l’inconscient familial. En en prenant conscience, chacun peut alors briser ces cycles et choisir un chemin personnel, libéré des influences familiales passées.
Les Dates Significatives et le Référentiel de Naissance : Une Clé de Lecture Symbolique
Certaines dates prennent une signification particulière dans le parcours de vie d’une famille. Naissances, décès, anniversaires et autres événements récurrents sont autant de signes qui révèlent des liens puissants entre les générations. La psychogénéalogie utilise ces dates pour décrypter des schémas cachés, tandis que le Référentiel de Naissance apporte un éclairage unique en associant la date de naissance aux arcanes majeurs du Tarot. Cet outil symbolique permet de mieux comprendre la mission, les défis, et les ressources que chacun porte en lui, éclairant la dynamique familiale dans une perspective de guérison.
Un Accompagnement vers la Guérison des Mémoires Familiales
L’accompagnement psychogénéalogique offre un espace pour comprendre ces transmissions, libérer les blessures invisibles et transformer l’héritage familial en force intérieure. Guidé par un professionnel, chacun est amené à explorer les histoires et les mémoires inscrites dans son arbre généalogique, afin de se réapproprier son propre parcours et de choisir ses valeurs et ses aspirations en toute liberté.
Une Nouvelle Floraison : Vivre en Harmonie avec son Héritage
En apaisant les racines de notre histoire, la psychogénéalogie permet une renaissance personnelle et familiale. Libérés des fardeaux émotionnels et des schémas répétitifs, nous sommes plus à même de construire un futur aligné avec nos véritables désirs, pour nous-mêmes et pour les générations à venir. La psychogénéalogie transforme notre arbre généalogique en une source de vie et de résilience, où chaque membre peut grandir et s’épanouir pleinement
Patricia Garcin <ateliersdegaia@gmail.com>

Le processus transgénérationnel

Le processus transgénérationnel nous conduit parfois à découvrir ce quont vécu nos ancêtres, et plus particulièrement certains secrets de leurs vie quils ont souhaité nous cacher.

Ainsi sommes nous parfois confrontés à notre roman familial, Par exemple, ne jamais laisser son enfant accéder au livret de famille, aller soi même en mairie quand il a besoin de refaire ses papiers didentité et ainsi lui cacher la date du mariage exacte du mariage..
Ce qui lui ferait comprendre que, au moment du mariage la jeune femme était enceinte.

Autre exemple découvrir que son père ou sa mère, avait déjà été marié avant cette union qui a vu notre naissance..
Ainsi le premier lit est passé sous silence, souvent oublié et en toute logique, il faudra se poser la question de savoir si des enfants sont nés de cette union, et surtout ce quils sont devenus.

Apprendre lors de la lecture dun acte de mariage que le père est « empêché » ce qui va nous renvoyer à une incapacité de présence ( plus qu’à une absence) due sans doute à une hospitalisation longue ou un internement, soit en hôpital psychiatrique, soit en prison.

Or ce roman tente d’apporter de la beauté là où il y a la difficulté, le chagrin et la peine, et parfois, le malheur voire lhorreur.

Nous allons, dans un travail en psychogénéalogie, tout dabord, donner la structure de notre histoire en réveillant le Juge de paix quest lEtat Civil, afin de dessiner au plus juste larbre généalogie que notre famille.

Les dates ne peuvent cacher ce que nous avons évoqué plus haut, à savoir la réalité de la vie de ma famille.. et que quand mes parents ( par exemple) se sont mariés ma mère m’attendait.

Ainsi de la même manière que lalchimie travaille à partir dun matériau brut, et tente daccéder à la lumière, le travail en psychogénéalogie, nous permet daccéder à la lumière de la réalité, et nous offre la compréhension de ce qui na pu être achevé des ressources de nos anciens et qui deviendront ainsi, la mémoire de notre futur, car il nous appartiendra sans doute de conduire à son terme une exploration de vie induite par nos arrières grands parents. Nous sommes tous la concrétisation du projet de vie de nos arrières grands parents.

Quand nous évoluons dans le travail accompli, « achevé » de l’arbre, quand vous avez tout exploré, que vous pensez avoir résolu tous les mystères de votre histoire, comment , de manière alchimique, votre arbre vous offre le cadeau du futur, en une quête alchimique qui en respecte les étapes et les états.

L’oeuvre au Noir. : matière brute, dont nous avons tous les ingrédients à notre main, état civil, prénoms, métiers, places dans la fratrie, le spleens et les vides de notre histoire, tout nous parle.

 

L’Oeuvre au blanc : modification de notre conscience, accès au SOI : Souvent Oublié à l’Intérieur de Soi

L’Oeuvre au Jaune : phase d’épuration et de tri, grâce à laquelle s’ouvre notre Intuition. Point du jour, Point de notre premier jour.

 

L’Oeuvre au Rouge : émerveillement et palpitation de notre arbre, hommages à ces vies d’avant la nôtre, où ‘arbre nous append à créer.

Par la construction de larbre, que jappelle souvent la Danse de larbre, je brule les identifications auxquelles j’ai accepté de répondre selon les projections de mes parents à mon égard. Cette première victoire apporte la paix du coeur un regard plus juste sur notre présence. Etape de Calcination
Parce que je peux maintenant me replacer au coeur de ma propre existence, se pose à moi la nécessité de revisiter toutes mes croyances et dabandonner certaines de ces béquilles auxquelles j’étais identifiée en toute rigidité, sans état d’âme. Dans une telle liberté, je choisis mon propre cheminement, même s’il est difficile. Etape de Solutio

Dans cette responsabilité de mes choix et de leurs conséquences, je peux voir mon état réel et ma psyché se montre dans ses fragilités et ses forces, et se place dans la relation au monde, cest un processus d’individuation. Etape de Coagulation

Par ce même processus, je comprends les cycles et les répétitions de mon arbre mais aussi de ma vie, que je peux enfin voir, je peux aussi les comprendre et leur apporter une autre voie. Je peux devenir spectateur de ma vie, en évitant le danger de la dissociation. Je deviens Veilleur. Ce n’est pas si simple ni si facile, La répétition cessera delle- même. Etape de Sublimation

Il y a donc des temps de fin de souffrance et des temps de début dautres vécus, plus ou moins sublimés, plus ou moins faciles, mais passionnants car je vois enfin comme le Soi peut être ligoté, empêché, abimé voire fracassé.

Ici la question dEtre ou de ne pas Etre prend tout son sens. Voir nos ego-centrages, nos limites, nos mise en résistance et en protection, un système de survie… Etape de Mortification

Je ne peux alors mempêcher de donner la parole à Nelson Mandela

Les secrets et fantômes de famille

Dévoilez les mystères cachés de votre lignée pour mieux vous connaître

Une conférence exclusive offerte par Noëlle Lamy, psychogénéalogiste et psychanalyste transgénérationnel

En direct le jeudi 5 septembre 2024 à 14h (Québec) 20h (France)

Levons le voile sur les secrets du passé!

Les histoires de nos ancêtres continuent de vivre à travers nous et elles influencent notre quotidien de façon subtile et réelle. En nous ouvrant aux histoires des générations passées, notre démarche nous permet de nous libérer du poids qui ne nous appartient pas. Celui que nous traînons encore, malgré tous nos efforts à nous en libérer, et malgré notre quête de liberté individuelle.

Les non-dits familiaux et les histoires camouflées font partie de ces fardeaux que nous portons. Ils n’ont pas été oubliés, bien au contraire, ils continuent à résonner négativement dans tout l’arbre généalogique.

Lors de la rencontre du 5 septembre prochain, Noëlle Lamy, psychogénéalogiste et psychanalyste transgénérationnel, nous démontre de quelle manière les fantômes du passé affectent notre présent. Nous apprendrons de quelle façon, en identifiant et dévoilant les secrets de nos lignées familiales, l’effet libérateur se répercute sur nous, autant sur nos ancêtres que sur notre descendance.

Grâce à l’expertise de Noëlle Lamy, nous entamons cette démarche dans la bienveillance et la compréhension. Nous apprendrons combien la psychogénéalogie est un outil essentiel pour réparer notre histoire transgénérationnelle, et ainsi retrouver qui nous sommes vraiment.

Que ce soit à travers les schémas de vie récurrents, ou encore, les dates et les prénoms qui se répètent au fil des générations, en psychogénéalogie, il n’y a pas de hasard. Tout a un sens!

Au cours de cette conférence, nous aurons la chance de :

  • Comprendre l’impact des secrets familiaux : apprenez comment les secrets cachés influencent votre vie actuelle et vos comportements.
  • Identifier les fantômes du passé : découvrez ce que sont les fantômes transgénérationnels et comment ils se manifestent dans votre existence.
  • Mieux comprendre son histoire : découvrez les indices de votre arbre pour révéler les secrets de famille et ainsi avoir une meilleure compréhension de votre histoire et ainsi une meilleure connaissance de vous-même.
  • Rétablir l’harmonie familiale : amorcez un processus de restauration de l’harmonie et la paix au sein de votre lignée en résolvant les dynamiques cachées et en transformant les blocages hérités.

Ne laissez pas les secrets du passé influencer votre présent, votre futur et vos descendants. Demandez vos accès gratuits dès maintenant à cette rencontre unique! 

Ensemble, dévoilons les mystères cachés de nos ancêtres et explorons les mécanismes psychologiques qui perpétuent les cycles de traumas familiaux pour leur mettre enfin un terme.

Demandez vos accès gratuits à cette conférence unique et découvrez comment la psychogénéalogie et le transgénérationnel peuvent vous aider à mieux vous connaître!

Et si vous alliez voir du côté de vos ancêtres pour comprendre votre vie

Conférence « Trouver votre propre dimension » Noëlle Lamy 8 10 2024 à Oullins

Dans ce cheminement, de la psychogénéalogie à la psychanalyse transgénérationnelle, l’auteure nous fait part, avec humanité et générosité, de près de vingt années de pratique et de recherches personnelles. Cela donne un livre extraordinaire à mettre en pratique, comprendre le sens à nos prénoms, aux métiers, à la place que vous occupez dans votre fratrie, aux dates anniversaire, aux fantômes qui se faufilent dans votre vie. Un livre généreux qui quant à moi sera une bible sur le sujet.

Réservation en ligne pour la conférence du 8 10 2024 à Oullins https://www.helloasso.com/associations/l-arbre-de-vie-et-des-sens/evenements/conference-trouver-votre-propre-dimension-noelle-lamy

Le livre

En apprenant à utiliser le cercle temporel, l’empreinte de naissance et les grandes lois du transgénérationnel, dans le but de remonter à l’origine de nos souffrances, de réelles pépites se révèlent, dans un déroulement construit et profond guidant nos pas depuis le plomb de nos souffrances familiales vers l’or alchimique de notre futur. Si la première partie, « Alchimie de l’Arbre », nous donne les clefs de compréhension de cette pratique, la seconde, « Arbre alchimique », nous apprend à utiliser l’or de notre histoire par notre inconscient grâce à la pratique de la psychophanie et au travail de l’Ancêtre Guide. Ces approches visent à comprendre comment le passé familial peut influencer le présent et à trouver des moyens de s’en libérer pour créer un avenir plus épanouissant.

Qui est Noëlle Lamy

Formée aux soins à l’autre depuis ses études de kinésithérapie, Noëlle Lamy, a exploré de nombreuses pratiques, toutes orientées d’abord vers la compréhension du corps et son langage symbolique puis vers la psyché, ses limitations d’expressions et ses richesses cachées. Elle se forme en ostéopathie, puis à l’anthroposophie et à l’énergétique par la médecine traditionnelle chinoise, enfin, attirée par le symbolisme et l’invisible, elle entre dans l’étude et la pratique des histoires familiales.

 

Recherche transgénérationnelle et processus alchimique :

Rencontrer votre ancêtre guide.. Pourquoi ?

 

Son site : cliquez sur le lien

Pour acheter le livre :

Chez votre libraire habituel

https://www.lescheminsdelintuition.com/et-si-vous-alliez-voir-du-cote-de-vos-ancetres-pour-comprendre-votre-vie/

L’alchimie de l’Arbre, de la psychogénéalogie au transgénérationnel par Noëlle Lamy.

Les éditions Quintessence nous proposent un nouvel ouvrage passionnant sur la psychogénéalogie : L’alchimie de l’arbre par Noëlle Lamy. Dans ce livre, à la fois clair et détaillé, l’autrice nous présente les bases de la psychogénéalogie et les différents outils utilisés dans cette pratique encore trop méconnue.

Qu’est-ce que la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie, ou analyse transgénérationnelle, a été développée dans les années 1970 par le professeur Anne Ancelin Schützenberger. Créée à partir de la psychologie clinique, elle s’appuie sur la psychanalyse étendue aux liens transgénérationnels et sur la technique sociopsychologique du génosociogramme, arbre généalogique augmenté des liens et des faits de vie importants.

 

Selon les principes de la psychogénéalogie, les événements, traumatismes, secrets, conflits, deuils non résolus vécus par les ancêtres d’un individu conditionneraient ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. Elle permet de travailler sur la part des traumatismes hérités et sur l’identification inconsciente aux membres de notre famille. Ainsi, lever les secrets de la mémoire implicite (« inconsciente ») entraîne l’enrichissement de la mémoire explicite : des pans entiers restés dans l’ombre s’éclairent ; la répétition inconsciente laisse place à une construction pleine de sens.

L’autrice spécialisée en Psychogénéalogie, Noëlle Lamy

Noëlle Lamy a toujours travaillé dans le soin à l’autre, tout d’abord en tant que kinésithérapeute, puis ostéopathe. Elle s’est ensuite formée à l’énergétique par le biais de la médecine traditionnelle chinoise. C’est en s’intéressant au symbolisme et à l’invisible qu’elle a commencé à s’intéresser, il y a plus de 30 ans, aux histoires familiales et à leur impact sur chaque personne. Noëlle Lamy a participé au Symposium international de Psychogénéalogie qui a eu lieu en mars 2024 à Lyon.

La particularité de « L’alchimie de l’arbre »

Dans cet ouvrage, en plus de définir les éléments de base de la psychogénéalogie, Noëlle Lamy fournit des outils pratiques précis tels que le cercle temporel, l’empreinte de naissance.

Elle présente également de nombreux axes de compréhension de nos ancêtres et de leur influence sur notre quotidien tels que le choix des prénoms, des métiers, les relations amoureuses…

Chaque chapitre est ponctué de nombreux exemples et cas concrets décortiqués.

J’ai beaucoup apprécié la pédagogie dont Noëlle Lamy fait preuve tout au long de cet ouvrage, qui deviendra, à mon sens, une référence pour toutes les personnes s’intéressant à ce vaste sujet que représentent la psychogénéalogie et le transgénérationnel.

Infos Pratiques

L’alchimie de l’Arbre, de la psychogénéalogie au transgénérationnel

Autrice : Noëlle Lamy

Editions Quintessence

Prix : 22€ – 288 pages.

https://www.femme-attitude.com/psycho/lalchimie-de-larbre-de-la-psychogenealogie-au-transgenerationnel-par-noelle-lamy/

L’alchimie de l’arbre généalogique – NOËLLE LAMY

Noëlle Lamy revient avec un livre-phare qui nous invite à comprendre la dimension inconsciente partagée avec nos ancêtres. Dans L’Alchimie de l’Arbre, elle transmet son cheminement à travers vingt années de pratique et de recherches, de la psychogénéalogie à la psychanalyse transgénérationnelle. Au fil des pages, aux clés de compréhension des lois transgénérationnelles succède l’exercice pratique : de la transmutation du plomb de nos souffrances familiales vers l’or d’un futur épanoui.

Pour que vive notre Arbre alchimique !
Votre ouvrage jette un pont entre psychogénéalogie et psychanalyse transgénérationnelle. Comment s’articulent ces approches ?
La psychogénéalogie donne du sens à notre arbre généalogique, en mettant à jour la psyché de nos ancêtres. Cela permet de comprendre l’histoire de notre famille, en repérant les répétitions de dates, âges, maladies, faits de vie… Le visible ouvre alors la porte de l’invisible. Bien souvent, ce travail ne peut faire l’économie d’une exploration psychanalytique. La psychanalyse transgénérationnelle s’ouvre donc naturellement lorsque ce repérage est effectué ; elle nous permet d’entrer dans la dimension inconsciente que nous portons, héritée de nos ancêtres. Cette recherche vise à remonter à l’origine, c’est-à-dire la première génération où « cela » a eu lieu (par exemple, la perte de jeunes adultes qui se répète de génération en génération). Grâce à cet outil, nous allons tenter de comprendre comment a été vécu ce traumatisme et pourquoi les descendants restent ainsi assujettis à ces inconscients familiaux.
De quelle manière réussit-on à faire la paix au pied de notre arbre ?
Dans ce vaste champ de douleurs que peut être un arbre généalogique, un jour, la paix se fait, parce que l’histoire de nos ancêtres n’est pas la nôtre. Nos souffrances sont simplement des héritages auxquels nous pouvons donner sens ; nous apprenons à nommer ces derniers afin de les amener, doucement, à s’installer là où ils doivent être – comme dans l’histoire de cette arrière-grand-mère qui, certes, se prostituait mais n’avait pas eu d’autre moyen pour nourrir ses enfants. Un jour ou l’autre, le consultant sent pousser en lui une petite branche de tendresse pour cette bisaïeule…
Comment avez-vous rencontré ce travail sur les histoires familiales ?
Au départ, mon diplôme de masseur-kinésithérapeute a été un tremplin vers le soin de l’autre, mais il m’a montré les limites de cette pratique telle qu’elle était enseignée dans les années 1970. C’est grâce à ces limites que je me suis lancée dans une formation continue pour les décennies qui ont suivi ! Ainsi, depuis le passage dans les mains de Françoise Mézières(2) en 1976, j’ai exploré l’ostéopathie crânienne, puis générale, la médecine traditionnelle chinoise, l’énergétique, la médecine anthroposophique, la sophrologie, des approches d’homéopathie uniciste et d’autres chemins de curiosité (lecture des textes sacrés, l’apprentissage de l’iconographie…). Tout naturellement, j’en suis venue à me poser la question de la famille, de son histoire, son influence sur notre vie, nos choix, nos douleurs, nos chagrins, nos casseroles et l’acquisition, parfois à grand frais, de notre liberté… Après nombre de tournants de vie, dont la mort de mon père quand j’avais 27 ans (qui m’a ouvert la voie de l’analyse et de la compréhension de l’émotionnel), j’ai eu le désir de travailler sur les histoires familiales. J’ai d’abord été formée par une élève de Chantal Rialland et de Alejandro Jodorowsky, issue de l’AIP (Association internationale de psychogénéalogie), avant de devenir assistante dans son cours. Quand je me suis sentie prête à pratiquer cette technique incroyable, une opportunité de reprise de cabinet s’est « miraculeusement » présentée à moi… J’ai poursuivi ma formation en travaillant sur la compréhension du sens et des symboles, explorant avec des praticiens
solides le sens des maladies, la bioanalogie, la psychologie nucléaire, tout en continuant le travail sur mes profondeurs.

Votre livre s’intitule L’Alchimie de l’Arbre : qu’est-ce qu’un Arbre alchimique ?
C’est le retour fécond que nous fait l’arbre après un travail transgénérationnel. Comme dans le travail alchimique, je discerne quatre temps. Plus globalement, appréhender les liens avec nos ascendants permet d’alléger la chape de plomb qui pèse sur nos épaules sous prétexte d’héritages familiaux, et d’en faire son or personnel. Car chacun de nous est un être unique, original et singulier. En cela, ce travail est alchimique. Dans cette alchimie, on distingue deux étapes, sur les- quelles j’ai articulé le livre. Il y a d’abord la théorie sur laquelle s’appuie la psychogénéalogie et les outils qui permettent de rendre la lecture d’un arbre claire
et compréhensible. Une vraie technique ! Dans un deuxième temps, l’enjeu est de voyager dans la richesse née de cette première étape, ouvrant le fruit de toutes ces découvertes et laissant nos inconscients nous guider. L’arbre généalogique se lit alors de manière alchimique, et en miroir cette lecture opère en nous une alchimie liée exclusivement à lui, nous donnant la pleine dimension de notre richesse personnelle. Ce parallèle avec le travail alchimique tisse la spécificité de votre livre. De l’œuvre au noir à l’œuvre au rouge, comment se traduisent les quatre étapes alchimiques de ce travail transgénérationnel qui mène au Grand Œuvre ?
En amont de ce travail, il y a la douleur, la tristesse, l’incapacité de trouver sa place, la manière dont on va se remettre plus ou moins bien (ou pas) de nos traumatismes. Puis, il y a cette mélancolie profonde qui, un jour, vient « toquer » à notre conscience ; je l’appelle « bienheureuse mélancolie » car elle nous met en mouvement. Avec le désir de s’en sortir démarre l’œuvre au noir… Ce temps d’exploration peut s’avérer difficile : nous devons fouiller l’histoire familiale, passer des nuits blanches à parcourir des registres d’état civil, chercher un acte… Je suis en train d’écrire un article sur cette alchimie de l’Arbre à laquelle j’ai consacré ce livre et j’y relate l’histoire d’une consultante d’une trentaine d’années qui a dû aller chercher son acte d’état civil pour refaire ses papiers. Or, elle a constaté que sa mère lui cachait des choses. Jusque-là, sa mère tenait son acte de naissance scellé dans un tiroir de son bureau et le livret de famille ne lui était pas accessible. Un geste qui tient l’enfant (qu’elle n’est plus) à distance de la vérité. On est dans ce que Freud a appelé le « roman familial » : « Je vais raconter la plus jolie histoire possible, afin de vous endormir et que vous n’ayez pas envie d’aller fouiller. » Mais c’est justement parce que c’est une histoire et pas mon histoire que ça va éveiller des soupçons… et que j’aurai envie d’aller chercher ! C’est là l’œuvre au noir : je vais me coltiner la douleur d’aller explorer (actes, lettres, questions aux proches) et m’apercevoir, par exemple, que ce grand-père « formidable et superbe » n’était pas agent secret ou aviateur, il était en prison… Et pourquoi tel grand-père n’était pas au mariage de mes parents ? J’utilise exprès ces mots parce que l’enfant pose ces questions. Même à 60 ans, l’enfant à l’intérieur de nous continue à se les poser, parce qu’il est resté bloqué dans le mensonge que les parents ont raconté ou que le roman familial a véhiculé. Et mensonge il y a, afin que la vérité ne vienne pas replonger le système dans une honte vécue au moment des faits.
L’œuvre au noir des alchimistes, c’est la calcination qui mène à l’œuvre au blanc… Comment s’opère le passage ? La calcination, ça peut être douloureux comme étape. Elle permet la pénétration dans l’inconscient par l’énergie de Saturne, de la mort symbolique, la décomposition, étape de la rencontre de l’ombre, phase de lente déconstruction. Lente, car il faut « user » les croyances après les avoir revisitées. Il convient de se laisser pénétrer par des informations nouvelles, qui vont créer une géographie émotionnelle différente. C’est la mort d’une ancienne image, la fin par le feu émotionnel (colère…) de ce à quoi nous tenions et à quoi nous nous identifiions : nos illusions, les
légendes familiales, les croyances transmises de génération en génération, toutes nos projections. Puisque c’est « calciné », l’œuvre au blanc s’ouvre sur de la cendre – on a désencombré ! Sachant que la cendre est fertile, l’œuvre au blanc n’est-elle pas féconde ? C’est exactement ça : le désencombrement va de pair avec la fertilité ! La nostalgie est fertile : c’est parce que j’ai enlevé des choses que ça va faire de la place et qu’autre chose va pouvoir se créer. Ce processus d’intériorisation part de la Materia Prima de notre inconscient (dont parle Jung dans Psychologie et Alchimie) pour mener aux prises de conscience. L’œuvre au blanc pose en quelque sorte le cadre
historique de notre famille, étape donc où se fait un grand lessivage.


À l’issue de ces deux étapes, le « qui je suis » se dévoile-t-il ?
Une précision : à ce stade, le risque est de se disperser dans tous les possibles. Les informations s’accumulent et peuvent nous noyer. Le discernement ici est essentiel ! Pour répondre à la question : sur le blanc (propre à l’œuvre au blanc), on va commencer à poser des couleurs pour cheminer vers l’œuvre au jaune. C’est intéressant parce que le chakra du plexus solaire, associé à la couleur jaune, est situé juste au-dessus du chakra sacré, relié à notre créativité. Ce chakra solaire dit : voici que vient l’union entre le sol (le rouge et l’orange des deux premiers chakras)
et l’air (ce qui vient du haut), entre ce qui est en bas et ce qui est en haut. À cette étape, j’ai commencé à écrire mon histoire. Nous sommes au début de l’éveil à Soi…


Dans le livre, vous utilisez un acronyme : le SOI pour « Souvent Oublié à l’Intérieur ». C’est tellement vrai !


Oui, parce que l’on pense souvent peu à soi… Et le Soi va alors venir se révéler dans cet espace laissé libre, au niveau du plexus solaire. C’est beau parce que le solaire est ce qu’il y a là-haut ; celui que l’on appelle Notre Père. Plus j’avance, plus je fais des parallèles avec les archétypes de la Bible. Il s’agit du moment où, au-delà de la noirceur et de la calcination, j’entre en compréhension de « qui » je suis : comme j’ai calciné, souffert et pleuré jusqu’à ne plus avoir de larmes, je me donne le droit à être « quelque chose » que personne n’avait jamais encore vu. À cette étape de l’œuvre au jaune, on se sent en contact avec l’âme du monde. Le troisième temps de ce travail s’inscrit dans la découverte de l’ancêtre guide qui permet une forme de Sublimation, comme je le détaille dans le livre. Cela permet de lâcher l’identification au Moi. Cette prise de conscience permet de ne plus être dans le manque
ou dans la séparation, mais dans l’émanation de l’âme du monde, où se trouve l’énergie des Grands Anciens et de tous les éveillés qui ont accompagné la croissance de l’humanité.
On arrive à l’étape ultime de l’œuvre au rouge, qui signe l’union de tout ce qui a été traversé. Il n’y a donc pas de rejet des premières étapes, plutôt intégration ?


Effectivement. Je ne peux pas faire l’économie des premières étapes, même si c’est douloureux. La première fois que j’ai intégré des choses de l’ordre de la toxicité dans ma famille d’origine, j’ai mis des années à l’accepter, à me dire c’est mon histoire, je ne peux pas la rejeter… D’abord parce que « ça » a été, et c’est ainsi que je peux passer du plomb à l’or. Le SOI devient alors la Sublimation de son Or Intérieur. L’œuvre au rouge, c’est l’incandescence, la manifestation tangible de notre vie ! Cette dernière étape est comme un grand œuvre alchimique : la transformation de la pierre brute en un cristal rubis, fusion de la matière et de l’esprit. Dans cette union de l’âme et du
corps, le Moi perd sa place au profit du Soi, en plénitude.


À quoi ressemble un arbre alchimique sain, dans sa plénitude ?
C’est là que c’est intéressant ! Dans ce travail en séances individuelles sur l’arbre généalogique, durant un an, voire un an et demi, régulièrement on inscrit des informations sur cet arbre, dessiné sous la forme d’un génogramme. Lors de l’entrée dans ce que je nomme « la danse de l’arbre », il est juste constitué de deux feuilles de paperboard collées verticalement côte-à-côte, que l’on complète au gré des besoins… et il va peut-être finir, au fil des ajouts, par mesurer deux mètres de large sur deux mètres de haut ! J’ai un grand mur chez moi (Rire). Et quand je n’ai pas un
grand mur à disposition, je tourne autour de la pièce, alors l’arbre prend la forme de celle-ci. À un moment donné, on s’assoit devant cet arbre : on écrit son histoire selon ce que le transgénérationnel est venu nous apprendre, et non selon ce que nos parents nous ont dit, ni selon les actes d’état civil ou ce que nos valises cabossées recèlent. On écrit ce que l’on a découvert. D’un seul coup, je le vois bien : il palpite l’arbre posé sur le mur ! Il nous envoie un message, il nous donne quelque chose : ça s’appelle l’ancêtre guide. Il s’agit de ce fameux outil que l’on crée… et qui sert à créer.
Dans ce vaste champ de douleurs que peut être un arbre généalogique, un jour, la paix se fait, parce que l’histoire de nos ancêtres n’est pas la nôtre.

Dans le livre, vous expliquez que nous sommes tous la concrétisation du projet de vie de nos arrière-grands-parents. En faisant ce travail transgénérationnel, on allège donc les générations à venir. Mais quand il n’y a
pas de descendance, pour qui fait-on ce travail ? En fait, pour construire un arbre, nous avons besoin de connaître quatre, voire cinq générations. Au-delà, hormis quelques cas, nous lisons toujours des répétitions. Or, chaque génération transmet quelque chose de spécifique : les arrière-grands-parents transmettent le patrimoine, pas seulement matériel (immobilier, financier), mais aussi l’histoire familiale, des compétences, des traditions, des
cultures, des origines, des savoirs… Donc, en effet, lorsqu’on travaille à libérer l’histoire familiale, c’est tout bénéfice pour les générations suivantes. Mais quand il n’y a pas de descendance biologique, ce travail n’est jamais vain : on œuvre pour la progression de l’humanité. C’est ça qui est formidable ! Avec ou sans descendance, on peut être découragé par ce travail en profondeur sur le transgénérationnel, car, après tout, nous ne sommes qu’une mini-goutte dans cet océan d’histoires de vies familiales. Mais si, comme vous le dites, on œuvre pour l’humanité, c’est encourageant, on fait notre part!

Exactement ! Parce que la mini-goutte que nous sommes est complètement unique et singulière. Jamais, au grand jamais, il n’y aura une autre « Carine Anselme », née ce jour-là, qui décédera ce jour-là et sera passée par toutes ces
phases de vie. Vous êtes unique et singulière, tout comme moi et chaque être sur cette Terre ! Sinon, pourquoi aurais-je écrit ce livre, alors qu’il en existe d’autres autour de ce sujet ?! Parce que cette parole est la mienne (même si, par moment, je me sens connectée à une conscience plus vaste lorsque j’écris). J’ai d’ailleurs mis des années à me donner le droit de l’écrire…
Vous soulignez l’importance du rituel dans le travail du deuil pour ne pas rester sur de l’inachevé qui pourrait faire tache d’huile dans les générations suivantes. Comment retricoter ces rituels après le covid, alors que certains n’ont pas pu vivre les funérailles avec leurs proches décédés, traumas à la clé ?
Justement, l’idée est de refaire les funérailles, même des années après : convier les proches, organiser une fête à la mémoire de l’être qui a disparu, lui rendre hommage. Quitte à faire dire une messe, à aller au cimetière, former un cercle autour de la tombe et chanter en chœur… Par la même occasion, entrer dans la compréhension de la solitude de ceux qui sont partis ainsi, dans le silence, voire l’oubli. Ils appartiennent aussi à l’inconscient de l’humanité.
Avant de nous quitter, auriez-vous l’envie de transmettre un message ? C’est drôle que vous me demandiez ça, parce que pendant le Symposium International de Psychogénéalogie en mars dernier à Lyon, j’ai été interviewée
par un jeune trentenaire qui m’a lancé : « Parlez à ma génération, dites-nous quelque chose ! » Alors, j’ai dit ce que j’aurais dit à mes petites-filles : « Développons l’amour ! » Aimons-nous – et cela commence par soi-même. Arrêtons cette guerre incroyable que nous (nous) menons depuis la nuit des temps, cette petite voix intérieure qui clame à tout bout de champ : « Je ne suis pas capable, je ne vaux rien, je ne sais pas, etc. ». Au lieu de dire « je ne sais pas », disons plutôt : « Je ne sais pas encore, mais je vais apprendre ! » Alors, certes, on peut faire la
guerre à la guerre, mais si nous faisions l’amour à la guerre, peut-être aura-t-elle envie de se comporter autrement, non ?!

À LA RENCONTRE DE L’ANCÊTRE GUIDE
« L’élaboration de l’ancêtre guide est une des finalités de l’exploration de l’arbre généalogique », souligne Noëlle Lamy. Impossible ici de détailler tout le processus, qui se vit généralement en groupe, plutôt en résidentiel (car les rêves et synchronicités s’y expriment fortement). Vous en découvrirez les principales étapes dans le livre. « L’inconscient familial et l’inconscient personnel travaillent de concert à cette élaboration mentale de l’ancêtre guide qui vise à donner une forme précise à ‘l’ancestral’ et à instaurer un dialogue avec lui. » Jung l’appelait l’Ami intérieur. Cet ancêtre guide n’est pas un de nos parents, car cela le limiterait à notre histoire généalogique : « Il émerge du travail partagé dans le groupe à partir de la compréhension du consultant sur son histoire et nous fait entrer dans un monde imaginaire, voire symbolique. Il constitue un pont entre réalité et imaginaire. » Grâce à
lui, nous pouvons agir sur notre futur à l’aide de notre passé, mais aussi sur notre passé, sans contrainte. « Nous ap puyant sur l’imaginaire, nous travaillons à un niveau symbolique. L’ambition de l’ancêtre guide est de créer quelque chose qui va créer », décrypte Noëlle Lamy. Le plus souvent, il s’agit d’un personnage connu… Ce travail spécifique va permettre d’extraire une symbolique menant à une synthèse unificatrice des deux branches de notre famille. L’une des clés de ce processus est de nommer cet ancêtre guide, qu’il soit un personnage réel, historique ou de roman, un acteur, un artiste, un homme ou une femme politique (etc.).
« Cela nous permet de comprendre que ce personnage symbolise pour nous une énergie de créativité, une coloration spécifique à notre état, notre besoin d’évolution personnelle et notre identité profonde. » Noëlle Lamy cite l’histoire d’une participante qui avait opté pour Johnny Hallyday, avant de se rétracter en disant : « Ce n’est pas possible, cet homme-là ! » Or, quand elle est montée dans sa voiture, la radio diffusait « Que je t’aime, que je t’aime… ». « Inutile d’inventer !
La réalité est plus forte que la fiction », conclut Noëlle Lamy.

INTERVIEW Propos recueillis par Carine Anselme

https://webshop.neosante.eu/files/revue-pdf/neosante146-enzymes.pdf

 

 

INTERVIEW Propos recueillis par Carine Anselme

https://webshop.neosante.eu/files/revue-pdf/neosante146-enzymes.pdf

Individuation versus individualisme : une distinction cruciale

Les régimes autoritaires et fascistes se méfient profondément de la psychanalyse et des thérapies transgénérationnelles. Cette méfiance découle de leur potentiel à émanciper les individus et à promouvoir une pensée indépendante. En encourageant la liberté intérieure et la résilience individuelle, ces disciplines s’opposent directement aux objectifs de contrôle absolu et de conformité idéologique de ces régimes. En aidant les individus à se (re)connaître et à s’épanouir, la psychanalyse et les thérapies transgénérationnelles combattent les dynamiques oppressives des régimes totalitaires, contribuant ainsi à une société plus libre et diversifiée.

L’annihilation de l’individuation au profit de la conformité

Dans son essai « Malaise dans la civilisation », Sigmund Freud explore les tensions entre les pulsions individuelles et les exigences de la société. Il explique que la civilisation impose des restrictions aux pulsions primitives pour maintenir l’ordre, créant frustration et névroses. Les régimes totalitaires et fascistes exacerbent ces contraintes, cherchant à uniformiser les comportements et à supprimer toute forme de diversité et d’individuation. Le terme « fascisme » trouve ses racines dans le mot italien « fascio », qui désigne un faisceau de tiges identiques liées ensemble, symbolisant l’idéal fasciste où l’individu perd son identité au profit d’une masse uniforme.

Individuation versus individualisme : une distinction cruciale

Pour comprendre l’opposition entre l’idéal fasciste et les concepts psychanalytiques jungiens, il est essentiel de distinguer l’individualisme de l’individuation. L’individualisme, souvent critiqué pour son égoïsme, se caractérise par une mise en avant de soi-même au détriment des autres. L’individuation, telle que définie par Carl Gustav Jung, est un processus d’épanouissement personnel permettant à chaque individu de réaliser pleinement ses potentialités uniques. Ce processus aboutit à la création d’un être nouveau et original , contribuant à l’enrichissement et à la diversité du monde. L’individuation est bénéfique non seulement pour l’individu mais aussi pour la société, car elle valorise la diversité et les différences individuelles. Pour Carl Gustav Jung, l’individuation est donc le processus par lequel un individu devient ce qu’il est réellement, en intégrant les différentes dimensions de sa personnalité et en atteignant un état d’équilibre et de complétude. Dans le contexte des régimes fascistes, ce processus est radicalement opposé aux objectifs du régime. Le fascisme cherche à créer une société homogène et contrôlée, détruisant les fondements mêmes de l’individuation.

La répétition au service de l’ordre établi

Les régimes totalitaires et fascistes s’appuient souvent sur la répétition pour maintenir leur idéologie et leur pouvoir, en promouvant une conformité rigide et en supprimant toute forme d’individualité. Ils cherchent à créer des générations d’individus identiques, incapables de remettre en question l’ordre établi ou d’apporter des changements significatifs, perpétuant ainsi le statu quo et étouffant la créativité et l’innovation. La psychanalyse et les thérapies transgénérationnelles, telles que la psychanalyse transgénérationnelle, l’analyse transgénérationnelle et la psychogénéalogie, abordent les traumatismes et les schémas répétitifs hérités des générations précédentes, permettant aux individus de se libérer des poids psychologiques du passé.

La psychanalyse et la psychanalyse transgénérationnelle comme outils politiques

La psychanalyse et les thérapies transgénérationnelles possèdent selon moi et peut-être curieusement pour certains une dimension profondément politique. Elles visent à transformer l’analysant, non seulement en tant qu’individu, mais aussi en tant que membre de la société. La psychanalyse transgénérationnelle, en particulier, se révèle être un puissant outil de pacification. En aidant les individus à résoudre leurs conflits intérieurs et à se libérer des traumatismes hérités, elle engendre des effets pacifiants qui s’étendent aux relations familiales et sociales. La pacification d’un individu a des effets en cascade, pouvant souvent améliorer les relations de l’individu avec sa famille et la société. En conséquence, pacifier une société commence par la pacification de chaque individu. L’analyse ,sous ses diverses formes, procure également souvent un retour d’énergie permettant à la personne de réinvestir le monde extérieur de manière innovante et créative, s’opposant ainsi à la reproduction de l’identique.

Répressions politiques contre les psychanalystes

L’histoire nous offre de nombreux exemples de répressions politiques contre les psychanalystes. Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, a lui-même été contraint de fuir l’Autriche en 1938 après l’annexion par l’Allemagne nazie. Les nazis voyaient dans la psychanalyse une menace à leur idéologie totalitaire, car elle encourageait l’exploration de l’inconscient et la libération des pulsions individuelles, contraires aux principes de conformité et de contrôle absolu du régime. Les livres de Freud, parmi d’autres œuvres, ont été brûlés lors des autodafés nazis, symbolisant la répression de toute forme de pensée indépendante. D’autres psychanalystes ont également souffert sous des régimes autoritaires. En Union soviétique, les théories psychanalytiques ont également été sévèrement réprimées. Les psychanalystes soviétiques ont été persécutés, et la psychanalyse a été interdite sous Staline, car elle était considérée comme une discipline bourgeoise incompatible avec l’idéologie communiste.

Le mythe de la connaissance exhaustive de l’histoire familiale

Dans le champ transgénérationnel, persiste le fantasme selon lequel ce travail devrait mener à une connaissance exhaustive de l’histoire familiale, de ses traumas et de ses secrets. Cette idée repose sur l’illusion que l’on pourrait un jour reconstituer intégralement l’arbre généalogique et découvrir toutes les souffrances et vérités cachées. Toutefois, ce fantasme est une illusion, car les histoires familiales sont souvent marquées par des secrets, des omissions et des mensonges. Le véritable objectif des thérapies transgénérationnelles n’est pas la quête de cette connaissance exhaustive, mais l’individuation.L’individuation vise la guérison, permettant à une personne de retrouver tout le potentiel de déploiement dont elle est capable et dont elle est privée à cause des influences éducatives et transgénérationnelles. Cette capacité à se libérer des entraves du passé pour se réaliser pleinement dans le présent est véritablement subversive pour les régimes totalitaires et fascistes. En effet, l’individuation permet aux individus de se détacher des schémas répressifs et de contribuer à une société plus diverse et créative.

Résistance culturelle

Dans les sociétés sous régime autoritaire, la pratique de la psychanalyse et des thérapies transgénérationnelles peut devenir un acte de résistance culturelle. En encourageant les individus à se reconnecter avec leur identité personnelle et à guérir des traumatismes hérités, ces disciplines peuvent nourrir un sentiment de résistance pacifique contre l’oppression et la coercition idéologique. Cette résistance culturelle est un moyen puissant de subvertir les régimes totalitaires, en favorisant la résilience individuelle et collective.

L’auteur

Pierre RAMAUT

Pierre RAMAUT

Psychanalyste & psychanalyste transgénérationnel

Psychanalyste, psychanalyste transgénérationnel et sophrologue. Créateur de plusieurs outils innovants dans le champ de la santé mentale et du développement personnel : Généasens, Commemoria et Waystobe. Créateur et accompagnateur de « Marcher pour progresser » et d’un cycle de découverte du chamanisme mondial en lien avec le transgénérationnel : « Découvertes en terres chamanes ».

Trouver votre propre dimension

Voici ce que cet été 2024 pourrait nous permettre de découvrir
 
Mieux comprendre  notre rôle dans notre famille, car enfin  … Pourquoi est-ce moi, vous, qui avons la charge de régler ces histoires de familles
 
Trouver votre propre dimension, en entrant dans la puissance de votre propre vie.. La votre unique et singulière, dans sa plénitude et y trouver la joie 
 
Nul ne pouvant prendre votre place, apprenez à l’occuper pleinement et à l’apprécier dans toutes ses dimensions. Vous y trouverez naturellement vos aises.
 
Et découvrir au moins que cette famille peut apporter réponses à 2 des 3 questions essentielles :  d’Où venez-vous et qui êtes-vous.. 
Pour savoir ensuite où vous irez.
De tout cœur
Noëlle